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Prof. An Goris et Prof. Patrick Matthys

Caractérisation des sous-populations de cellules B régulatrices induites par les différents traitements de la sclérose en plaques.

Bourse

40.000 € / 2 ans
KU Leuven

Dans le cadre du présent projet, deux équipes de recherche de la KU Leuven mettent en commun leur expertise afin de comprendre le rôle des sous-populations de cellules B immunorégulatrices dans la SEP et d’utiliser ces données dans la pratique clinique.

La sclérose en plaques (SEP) est une maladie neurologique fréquente chez les jeunes adultes; elle  entraîne des handicaps physiques et cognitifs significatifs à un stade crucial de la vie. Diverses cellules du système immunitaire y jouent un rôle crucial et il est maintenant clair que les cellules B, longtemps éclipsées par les cellules T, jouent un rôle important dans la susceptibilité à la SEP ainsi que dans son traitement. En particulier, l’équilibre altéré entre cellules B pathogènes et cellules B protectrices représente un mécanisme de la maladie et peut être amélioré par un traitement. Dans ce projet, deux équipes de la KU Leuven travaillant en collaboration sous la direction des professeurs Goris et Matthys s’efforceront de parvenir à mieux comprendre le phénotype des cellules B protectrices dans  la SEP et comment elles peuvent être induites dans des  contextes thérapeutiques différents.

Le professeur An Goris à propos du rôle de la Fondation Charcot (Bodytalk) :

Ces dernières années, divers nouveaux médicaments contre la SEP ont été mis sur le marché. Il s’agit de molécules qui affaiblissent ou modulent le système immunitaire avec plus ou moins de succès. Pour améliorer leur efficacité, nous avons besoin de mieux connaître le mécanisme de la maladie. Nous devons également chercher des biomarqueurs et des variants génétiques qui permettent de prédire l’évolution de la maladie chez les patients atteints de SEP ou d’opter pour un traitement plutôt qu’un autre. Les traitements pourraient ainsi être personnalisés, ce qui n’est pas encore possible aujourd’hui.

An Goris insiste sur l’important levier que constitue le soutien de la Fondation Charcot :  

Sur la base des résultats obtenus, entre autres dans le domaine de la recherche doctorale, le soutien de la Fondation Charcot permet de solliciter des fonds auprès d’autres instituts ou fondations afin de financer d’autres recherches. C’est ainsi que nous avons pu rejoindre le projet européen MultipleMS, qui s’intéresse au caractère erratique de l’évolution de la SEP.

Source: BODYTALK février 2019, n° 127, p. 17