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Prof. Niels Hellings et Prof. Laurent Gillet

Le virus d’Epstein-Barr et la sclérose en plaques : un vieux singe fait de nouvelles grimaces. L’empreinte des monocytes inflammatoires apporte-t-elle une réponse ?

Bourse

50 000 € / 2 ans
UHasselt, Biomedical Research Institute and Université de Liège

Comment le virus de l’herpès contribue-t-il au développement de la sclérose en plaques ? La vaccination préventive constitue-t-elle une solution possible qui permettrait d’éliminer ce facteur de risque ? 

La sclérose en plaques (SEP) est une maladie complexe qui survient sous l’influence de facteurs génétiques, immunologiques et environnementaux. Bien qu’aucun virus spécifique ne soit connu, des études épidémiologiques ont montré que le virus de l’herpès 4 (virus d’Epstein-Barr) augmente jusqu’à quatre fois le risque de développer une SEP. On ne connaît pas suffisamment le rôle de ce virus dans le développement de la SEP. Actuellement, la recherche se concentre sur le rôle du système immunitaire adaptatif. Dans le cadre de ce projet, nous tâchons pour la première fois de déterminer si l’implication du système immunitaire adaptatif permet de proposer une meilleure explication. Les connaissances apportées par ce projet peuvent jouer un rôle important dans le développement de nouvelles mesures de réduction du risque de développer une SEP, par exemple en développant un vaccin préventif contre l’EBV.